« Redécouvert » dès la fin fu XVIIIe siècle, catalogué une première fois sous le Second Empire, l’art de Vermeer n’a cessé depuis d’intriguer, d’émerveiller et de susciter le débat entre ses experts. Malgré ses liens forts au milieu de Delft, Vermeer, en effet, est différent : de ses contemporains, de son siècle, de toute la peinture. Cette perfection que tous lui reconnaissent est elle-même une énigme : comment, pourquoi, dans quelles conditions, entouré de qui Vermeer a-t-il peint ces scènes silencieuses dont la magie nous subjugue ?
Pour répondre à toutes ces questions, trois points de vue différents sont ici réunis :
Celui de Gilles Aillaud, peintre et écrivain, dont l’extrême concision du langage donne à son texte l’allure d’un essai limpide sur la limpidité.
Celui de John Michael Montias, a consisté à dénouer les fils de l’histoire matérielle de la vie de Vermeer : ses origines sociales, son environnement familial, ses biens, son civisme, sa ville.
Le point de vue d’Albert Blankert, enfin, est celui, indispensable, de l’histoire de l’art. Comprendre l’originalité de Vermeer, c’est la situer dans l’art de son époque, comprendre ses influences, ses similarités.
À ces approches qui confrontent les regards issus de plusieurs disciplines et de plusieurs traditions critiques viennent s’ajouter un catalogue de l’œuvre, une fortune critique, une bibliographie, une chronologie. Les illustrations comprennent tous les tableaux de Vermeer reproduits en grand format et en couleurs.
Cette nouvelle édition proposée avec une couverture imprimée sur toile est accompagnée d’un avant-propos de l’historien de l’art Stéphane Guégan qui, en accord avec la rigueur de l’ouvrage, dresse le bilan des découvertes récentes.
Elles ne touchent guère le corpus de Vermeer : peu de tableaux se sont perdus et aucune attribution, ces dernières années, n’a suscité le consensus. La nouveauté, de ce fait, est venue autrement troubler la vision usuelle du peintre. Restaurations, archives exhumées et meilleure intelligence des positions religieuses du « peintre patient » ont apporté au « mystère Vermeer » des éclairages inattendus. Et un charme de plus.
Pour répondre à toutes ces questions, trois points de vue différents sont ici réunis :
Celui de Gilles Aillaud, peintre et écrivain, dont l’extrême concision du langage donne à son texte l’allure d’un essai limpide sur la limpidité.
Celui de John Michael Montias, a consisté à dénouer les fils de l’histoire matérielle de la vie de Vermeer : ses origines sociales, son environnement familial, ses biens, son civisme, sa ville.
Le point de vue d’Albert Blankert, enfin, est celui, indispensable, de l’histoire de l’art. Comprendre l’originalité de Vermeer, c’est la situer dans l’art de son époque, comprendre ses influences, ses similarités.
À ces approches qui confrontent les regards issus de plusieurs disciplines et de plusieurs traditions critiques viennent s’ajouter un catalogue de l’œuvre, une fortune critique, une bibliographie, une chronologie. Les illustrations comprennent tous les tableaux de Vermeer reproduits en grand format et en couleurs.
Cette nouvelle édition proposée avec une couverture imprimée sur toile est accompagnée d’un avant-propos de l’historien de l’art Stéphane Guégan qui, en accord avec la rigueur de l’ouvrage, dresse le bilan des découvertes récentes.
Elles ne touchent guère le corpus de Vermeer : peu de tableaux se sont perdus et aucune attribution, ces dernières années, n’a suscité le consensus. La nouveauté, de ce fait, est venue autrement troubler la vision usuelle du peintre. Restaurations, archives exhumées et meilleure intelligence des positions religieuses du « peintre patient » ont apporté au « mystère Vermeer » des éclairages inattendus. Et un charme de plus.