Cet ouvrage est intitulé Nicolas de Staël, un automne, un hiver car il présente le dernier ensemble de peintures et d’œuvres sur papier réalisé à Antibes par l’artiste entre octobre 1954 et le 16 mars 1955, date de son suicide. Il a accompagné une exposition organisée dans le musée d’Antibes en 2005 mais a été conçu comme un ouvrage à part entière.
Lorsque Nicolas de Staël arrive à l’automne 1954 à Antibes, il est juste âgé de 40 ans. Il peint depuis une vingtaine d’années mais c’est en 1942 que commence, selon lui, réellement son œuvre. Celle-ci court donc alors sur douze années et elle se prolongera encore un automne, un hiver.
Un ensemble complexe de raisons le pousse à quitter Paris, raisons personnelles et raisons artistiques étroitement liées. Il cherche un atelier à Mougins, Cannes ou Grasse et c’est finalement dans une maison sur les remparts d’Antibes, à deux pas du musée Picasso qu’il installe son atelier. Pendant les 5 mois qui lui restent à vivre, il va peindre 147 tableaux et un grand nombre d’œuvres sur papier.
Cinquante ans après sa mort et l’exposition qui lui fut consacrée juste après, le musée Picasso a rassemblé un ensemble important et représentatif de cette production issu de collections publiques et privées pour rendre hommage à cet artiste d’exception.
Des essais de Daniel Abadie qui propose de « re-voir » De Staël aujourd’hui, de Federico Nicolao qui soumet une réévaluation du rapport abstraction/figuration de l’œuvre ultime de l’artiste, la correspondance de Nicolas de Staël, un texte de Valentine Marcadé sur l’œuvre de Nicolas de Staël, inédit en français, et commenté par Jean-Claude Marcadé, un texte de John Richardson inédit en français, quelques pages souvenirs d’Anne de Staël cernent de plus près l’ultime explosion de couleurs que connaît l’art de Nicolas de Staël à la veille de sa mort, en dépit de sa difficulté à se réaliser dans sa peinture. 147 tableaux et de nombreuses œuvres sur papier ont vu ainsi le jour en moins de cinq mois, à Antibes, à deux pas du musée qui lui a consacré cet hommage.
La correspondance de Nicolas de Staël à partir de l’été 1954, une biographie et une bibliographie sélective complètent l’ouvrage.
Lorsque Nicolas de Staël arrive à l’automne 1954 à Antibes, il est juste âgé de 40 ans. Il peint depuis une vingtaine d’années mais c’est en 1942 que commence, selon lui, réellement son œuvre. Celle-ci court donc alors sur douze années et elle se prolongera encore un automne, un hiver.
Un ensemble complexe de raisons le pousse à quitter Paris, raisons personnelles et raisons artistiques étroitement liées. Il cherche un atelier à Mougins, Cannes ou Grasse et c’est finalement dans une maison sur les remparts d’Antibes, à deux pas du musée Picasso qu’il installe son atelier. Pendant les 5 mois qui lui restent à vivre, il va peindre 147 tableaux et un grand nombre d’œuvres sur papier.
Cinquante ans après sa mort et l’exposition qui lui fut consacrée juste après, le musée Picasso a rassemblé un ensemble important et représentatif de cette production issu de collections publiques et privées pour rendre hommage à cet artiste d’exception.
Des essais de Daniel Abadie qui propose de « re-voir » De Staël aujourd’hui, de Federico Nicolao qui soumet une réévaluation du rapport abstraction/figuration de l’œuvre ultime de l’artiste, la correspondance de Nicolas de Staël, un texte de Valentine Marcadé sur l’œuvre de Nicolas de Staël, inédit en français, et commenté par Jean-Claude Marcadé, un texte de John Richardson inédit en français, quelques pages souvenirs d’Anne de Staël cernent de plus près l’ultime explosion de couleurs que connaît l’art de Nicolas de Staël à la veille de sa mort, en dépit de sa difficulté à se réaliser dans sa peinture. 147 tableaux et de nombreuses œuvres sur papier ont vu ainsi le jour en moins de cinq mois, à Antibes, à deux pas du musée qui lui a consacré cet hommage.
La correspondance de Nicolas de Staël à partir de l’été 1954, une biographie et une bibliographie sélective complètent l’ouvrage.