- Publication des conférences de la Chaire du Louvre qui ont eu lieu à l'auditorium du musée du Louvre autour de "L’architecture parmi les arts, Matérialité, transferts et dynamique de création dans l’Italie de la Renaissance" par Alina Payne, Professeur d’histoire de l’art et de l’architecture à l’Université d’Harvard, est actuellement directeur de la Villa I Tatti – The Harvard Center for Italian Renaissance Studies.
Coédition éditions Hazan/Editions du musée du Louvre.
Programme des conférences :
Lundi 19 septembre 2016 à 19 heures
L’ARCHITECTURE VIVANTE
Le rôle de la figure humaine comme domaine partagé par tous les arts sera au
coeur de la première conférence, où l’architecture sera envisagée dans ses liens
profonds avec le corps. Ce sera aussi l’occasion d’examiner comment, à la
Renaissance, on définit à la fois les territoires artistiques et leurs frontières (telles
qu’elles sont invoquées dans les débats du paragone au 16e siècle), à une époque
où le travail de l’artiste devient un lieu de réflexion sur l’art en tant que catégorie
autonome et où la nature du travail artistique se définit avec une certaine urgence.
Jeudi 22 septembre 2016 à 19 heures
LA PIERRE : LA DIMENSION GLYPTIQUE
DE L’ARCHITECTURE
La deuxième conférence s’intéresse à la pratique des architectes/sculpteurs qui
ont créé de leurs propres mains de la Kleinarchitektur (la « petite architecture » :
chapelles, ciboires, autels, tabernacles, chaires, etc.). Ces objets architecturaux de petites dimensions se révèlent être de vrais terrains d’expérimentation, préparatoires à la création d’oeuvres monumentales, mais également des points d’intersection avec la sculpture. La nature du transfert qui s’opère entre les deux arts,ainsi qu’entre la petite échelle et le monumental, entre matériaux et instruments, sera donc au centre des questions proposées.
Jeudi 29 septembre 2016 à 19 H
LE DESSIN, LE RELIEF ET LA MAIN DE L’ARCHITECTE
Le dessin, bien que point reconnu d’intersection entre les arts, reste un
intermédiaire complexe. « Plat » par rapport aux arts tridimensionnels comme
l’architecture et la sculpture, il pose la question de son rôle de médiation et
d’invitation à penser en termes de relief sculpté. Nous verrons aussi comment
il stimule le dialogue entre les trois arts plastiques (y compris la peinture)
justement grâce au relief, qui s’avère être la forme de représentation qui
transcende les divisions artistiques.
Lundi 3 octobre 2016 à 19 heures
L’ARCHITECTURE EN TEXTILE
Si le dessin est un lieu d’échange non neutre, les arts mineurs – les textiles
et les surfaces taillées – entretiennent aussi un dialogue avec l’architecture.
Aussi, nous nous arrêterons sur l’étude d’un cas particulier, la façade
en sgraffito. Ce type de traitement non tectonique de la façade d’un bâtiment
répond à toute une série de processus artistiques et de stratégies décoratives issusdes arts mineurs, y compris des arts textiles, de la poterie et de la métallurgie. Il témoigne aussi d’influences transnationales et des dialogues possibles,facilités par leurs portabilité et mobilité.
Jeudi 6 octobre 2016 à 19 h
L’ARCHITECTURE ET LA COULEUR
Pour conclure, nous aborderons la question de la couleur dans l’architecture.
Les pierres colorées ont permis à l’architecture d’entrer dans le monde de la
polychromie et de créer une peinture urbaine. Pourtant, à la Renaissance, se
manifeste le goût pour une architecture blanche et monochrome, parallèlement
à l’attrait pour une sculpture également dénuée de couleur. Est-ce cet esthétisme
qui influencera la ville idéale à la Renaissance, qui reste un mirage, d’ailleurs,
davantage qu’une réalité ? Induirait-il ainsi le penchant pour la monochromie LunDI
Coédition éditions Hazan/Editions du musée du Louvre.
Coédition éditions Hazan/Editions du musée du Louvre.
Programme des conférences :
Lundi 19 septembre 2016 à 19 heures
L’ARCHITECTURE VIVANTE
Le rôle de la figure humaine comme domaine partagé par tous les arts sera au
coeur de la première conférence, où l’architecture sera envisagée dans ses liens
profonds avec le corps. Ce sera aussi l’occasion d’examiner comment, à la
Renaissance, on définit à la fois les territoires artistiques et leurs frontières (telles
qu’elles sont invoquées dans les débats du paragone au 16e siècle), à une époque
où le travail de l’artiste devient un lieu de réflexion sur l’art en tant que catégorie
autonome et où la nature du travail artistique se définit avec une certaine urgence.
Jeudi 22 septembre 2016 à 19 heures
LA PIERRE : LA DIMENSION GLYPTIQUE
DE L’ARCHITECTURE
La deuxième conférence s’intéresse à la pratique des architectes/sculpteurs qui
ont créé de leurs propres mains de la Kleinarchitektur (la « petite architecture » :
chapelles, ciboires, autels, tabernacles, chaires, etc.). Ces objets architecturaux de petites dimensions se révèlent être de vrais terrains d’expérimentation, préparatoires à la création d’oeuvres monumentales, mais également des points d’intersection avec la sculpture. La nature du transfert qui s’opère entre les deux arts,ainsi qu’entre la petite échelle et le monumental, entre matériaux et instruments, sera donc au centre des questions proposées.
Jeudi 29 septembre 2016 à 19 H
LE DESSIN, LE RELIEF ET LA MAIN DE L’ARCHITECTE
Le dessin, bien que point reconnu d’intersection entre les arts, reste un
intermédiaire complexe. « Plat » par rapport aux arts tridimensionnels comme
l’architecture et la sculpture, il pose la question de son rôle de médiation et
d’invitation à penser en termes de relief sculpté. Nous verrons aussi comment
il stimule le dialogue entre les trois arts plastiques (y compris la peinture)
justement grâce au relief, qui s’avère être la forme de représentation qui
transcende les divisions artistiques.
Lundi 3 octobre 2016 à 19 heures
L’ARCHITECTURE EN TEXTILE
Si le dessin est un lieu d’échange non neutre, les arts mineurs – les textiles
et les surfaces taillées – entretiennent aussi un dialogue avec l’architecture.
Aussi, nous nous arrêterons sur l’étude d’un cas particulier, la façade
en sgraffito. Ce type de traitement non tectonique de la façade d’un bâtiment
répond à toute une série de processus artistiques et de stratégies décoratives issusdes arts mineurs, y compris des arts textiles, de la poterie et de la métallurgie. Il témoigne aussi d’influences transnationales et des dialogues possibles,facilités par leurs portabilité et mobilité.
Jeudi 6 octobre 2016 à 19 h
L’ARCHITECTURE ET LA COULEUR
Pour conclure, nous aborderons la question de la couleur dans l’architecture.
Les pierres colorées ont permis à l’architecture d’entrer dans le monde de la
polychromie et de créer une peinture urbaine. Pourtant, à la Renaissance, se
manifeste le goût pour une architecture blanche et monochrome, parallèlement
à l’attrait pour une sculpture également dénuée de couleur. Est-ce cet esthétisme
qui influencera la ville idéale à la Renaissance, qui reste un mirage, d’ailleurs,
davantage qu’une réalité ? Induirait-il ainsi le penchant pour la monochromie LunDI
Coédition éditions Hazan/Editions du musée du Louvre.