À la croisée de la botanique, de l’esthétique et de l’histoire de l’art, ce livre présenté sous coffret ouvre le concept de fleur et en produit un paradigme élargi.
Clélia Nau nous invite à regarder la fleur non plus seulement comme un moment de la chaîne végétale – celui qui précède le fruit –, ni uniquement pour ce qu’elle représente, mais comme un être dont l’apparence, forgée par le mouvement multimillénaire de la vie, est en soi énigmatique.
Elle nous montre comment le peintre, mieux que personne, a su capter ce mystère, et nous livre un portrait de l’artiste en butineur, en pollinisateur de surfaces, en orchestrateur d’arrangements floraux qui viendront bousculer la composition même des tableaux à l’époque moderne.
En rapprochant les tactiques de la fleur de celles du peintre, l’auteure nous livre une passionnante histoire de l’art, sous l’écoute du vivant.
En ces temps d’inquiétude et de remise en question, ce livre vient à point nommé pour éclairer les liens entre les différents règnes : en faisant dialoguer, malgré la distance, la cosmétique florale et les parures du corps humain, il développe une nouvelle anthropologie de la représentation.
À propos de l’auteur :
Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de philosophie, Clélia Nau enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’université de Paris Cité. Dans son nouvel opus, La Parade des fleurs, qui fait suite à Feuillages, paru aux éditions Hazan en 2021, elle poursuit son exploration des puissances du végétal et décèle dans l’étrangeté, dans l’infinie variété des apparences du vivant, une ressource féconde pour penser autrement l’image et l’expressivité des formes artistiques.
Clélia Nau nous invite à regarder la fleur non plus seulement comme un moment de la chaîne végétale – celui qui précède le fruit –, ni uniquement pour ce qu’elle représente, mais comme un être dont l’apparence, forgée par le mouvement multimillénaire de la vie, est en soi énigmatique.
Elle nous montre comment le peintre, mieux que personne, a su capter ce mystère, et nous livre un portrait de l’artiste en butineur, en pollinisateur de surfaces, en orchestrateur d’arrangements floraux qui viendront bousculer la composition même des tableaux à l’époque moderne.
En rapprochant les tactiques de la fleur de celles du peintre, l’auteure nous livre une passionnante histoire de l’art, sous l’écoute du vivant.
En ces temps d’inquiétude et de remise en question, ce livre vient à point nommé pour éclairer les liens entre les différents règnes : en faisant dialoguer, malgré la distance, la cosmétique florale et les parures du corps humain, il développe une nouvelle anthropologie de la représentation.
À propos de l’auteur :
Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de philosophie, Clélia Nau enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’université de Paris Cité. Dans son nouvel opus, La Parade des fleurs, qui fait suite à Feuillages, paru aux éditions Hazan en 2021, elle poursuit son exploration des puissances du végétal et décèle dans l’étrangeté, dans l’infinie variété des apparences du vivant, une ressource féconde pour penser autrement l’image et l’expressivité des formes artistiques.