Michel Leiris traque dans l’art de Francis Bacon la hantise de la part de l’animalité en l’homme, dans ses différentes phases qui vont amener l’artiste à « peindre le cri plutôt que l’horreur », à violenter sa peinture plutôt que l’image de l’humanité.
Après une enfance maladive et une formation d’autodidacte à l’école de la bohème, entre Paris et Berlin, le peintre Francis Bacon s’impose à partir de 1945, au lendemain de la guerre, avec une peinture de l’horreur : corps crucifiés, chairs exsangues torturées par sa palette et un style à la fois sauvage, expressionniste et raffiné.
Après une enfance maladive et une formation d’autodidacte à l’école de la bohème, entre Paris et Berlin, le peintre Francis Bacon s’impose à partir de 1945, au lendemain de la guerre, avec une peinture de l’horreur : corps crucifiés, chairs exsangues torturées par sa palette et un style à la fois sauvage, expressionniste et raffiné.