Prix du cercle Montherlant – Académie des beaux arts 2022.
L’ambition de cet ouvrage, proposé sous coffret, est de montrer par une iconographie exceptionnelle de plus d’une centaine d’images empruntées à la peinture mais aussi la photographie et le cinéma, la représentation du feuillage sous toutes ses formes, par le pouvoir révélateur des détails, les puissances invisibles, les transactions secrètement à l’œuvre dans le végétal.
Il était urgent de redonner voix aux feuillages, longtemps relégués aux marges de l’art. Cette forme à la fois volatile et détaillée, massive et foliacée, a dans les images un mode d’existence aussi captivant que déconcertant. Elle a besoin, pour être, d’absorber l’air, de synthétiser la radiation solaire. Elle fait du « bruit » et, douée d’une irrépressible vitalité, elle tend à proliférer. Quelle sorte de regard les peintres, mais aussi les photographes et les cinéastes ont-ils porté sur ces feuillages ? Quelle fonction leur ont-ils assignée ? Par quels moyens ont-ils saisi l’invisible même : le bruissement du vent dans les feuilles, les forces muettes et mystérieuses de la croissance, du bourgeonnement et de la germination ? Richement illustré, cet ouvrage traque les puissances du végétal au plus près. Il nous invite à considérer les oeuvres autrement, selon un point de vue non plus exclusivement humain, à réintégrer dans l’analyse des images ces moments de trouble, de grâce et d’intensité. Au fil des pages, se constitue ainsi une nouvelle « écologie des formes » qui ré-enracine l’activité créatrice dans l’énergie même du vivant.
L’ambition de cet ouvrage, proposé sous coffret, est de montrer par une iconographie exceptionnelle de plus d’une centaine d’images empruntées à la peinture mais aussi la photographie et le cinéma, la représentation du feuillage sous toutes ses formes, par le pouvoir révélateur des détails, les puissances invisibles, les transactions secrètement à l’œuvre dans le végétal.
Il était urgent de redonner voix aux feuillages, longtemps relégués aux marges de l’art. Cette forme à la fois volatile et détaillée, massive et foliacée, a dans les images un mode d’existence aussi captivant que déconcertant. Elle a besoin, pour être, d’absorber l’air, de synthétiser la radiation solaire. Elle fait du « bruit » et, douée d’une irrépressible vitalité, elle tend à proliférer. Quelle sorte de regard les peintres, mais aussi les photographes et les cinéastes ont-ils porté sur ces feuillages ? Quelle fonction leur ont-ils assignée ? Par quels moyens ont-ils saisi l’invisible même : le bruissement du vent dans les feuilles, les forces muettes et mystérieuses de la croissance, du bourgeonnement et de la germination ? Richement illustré, cet ouvrage traque les puissances du végétal au plus près. Il nous invite à considérer les oeuvres autrement, selon un point de vue non plus exclusivement humain, à réintégrer dans l’analyse des images ces moments de trouble, de grâce et d’intensité. Au fil des pages, se constitue ainsi une nouvelle « écologie des formes » qui ré-enracine l’activité créatrice dans l’énergie même du vivant.