- Le corps humain : une des constantes de la culture occidentale, ferment et creuset de l'évolution de son art. Si le nu traverse toutes les époques et toutes les cultures, de la préhistoire à aujourd’hui, de l’Inde à l’Océanie, de l’Afrique à l’Europe, seule la culture occidentale l’a codifié comme un « genre » autonome. Reflet d’une culture, de ses goûts esthétiques et surtout de la morale de son temps, le nu fut considéré avec une grande suspicion du Moyen-Age à l’ère moderne.
Il n’a pénétré les lieux sacrés de la chrétienté qu’au prix d’âpres batailles, et même après être devenu un « sujet » dans les académies, au XVIIIe siècle, il continuera de susciter la réprobation, voire le scandale. C’est cette histoire que retrace le premier chapitre de cet ouvrage. On y constate que nombre d’œuvres, autrefois tenues pour scandaleuses, n’ont plus rien de choquant. La notion même du nu a évolué : montrer un bras provoqua jadis un intérêt tout autre qu’aujourd’hui. Le nu fut attaqué par la censure, la morale, la culture artistique ou la critique : c’est l’objet du chapitre suivant. Le lecteur suivra les diverses formes prises par le nu : il a été décliné à tous les âges de l’homme, de l’enfance à la vieillesse, et jusqu’à sa mort, chaque époque élisant parmi ces phases de l’existence une « forme idéale ». Les poses, présentées ensuite, ont des significations symboliques précises, que leur confère chaque artiste. Enfin, l’ouvrage examine les sujets les plus traités, et l’évolution de la symbolique attachée au nu au fil des siècles. Deux index et une orientation bibliographique complètent cette documentation, richement illustrée.
Il n’a pénétré les lieux sacrés de la chrétienté qu’au prix d’âpres batailles, et même après être devenu un « sujet » dans les académies, au XVIIIe siècle, il continuera de susciter la réprobation, voire le scandale. C’est cette histoire que retrace le premier chapitre de cet ouvrage. On y constate que nombre d’œuvres, autrefois tenues pour scandaleuses, n’ont plus rien de choquant. La notion même du nu a évolué : montrer un bras provoqua jadis un intérêt tout autre qu’aujourd’hui. Le nu fut attaqué par la censure, la morale, la culture artistique ou la critique : c’est l’objet du chapitre suivant. Le lecteur suivra les diverses formes prises par le nu : il a été décliné à tous les âges de l’homme, de l’enfance à la vieillesse, et jusqu’à sa mort, chaque époque élisant parmi ces phases de l’existence une « forme idéale ». Les poses, présentées ensuite, ont des significations symboliques précises, que leur confère chaque artiste. Enfin, l’ouvrage examine les sujets les plus traités, et l’évolution de la symbolique attachée au nu au fil des siècles. Deux index et une orientation bibliographique complètent cette documentation, richement illustrée.