Qu’est-ce qu’un portrait ? S’il s’agit bien de la représentation d’une personne, la ressemblance physique avec le modèle n’est pas toujours le critère le plus pertinent pour le définir. Cet art a évolué au fil du temps, en particulier les conventions régissant sa réalisation.
Son origine est rapportée par des mythes ou des légendes. Parce qu’ils se réfèrent à l’absence d’une personne ou à sa disparition, ces récits soulignent une fonction essentielle du portrait : garder le souvenir de celui qui n’est plus là, à commencer, pour les chrétiens, par le Christ ou des saints. Ils mettent aussi en avant des croyances, notamment sur son rôle de substitut. L’art funéraire et l’art religieux, relié aux notions de mémoire et célébration, éclairent sur les usages et fonctions du portrait, de la dévotion à la propagande, au désir de pérenniser le souvenir d’un ancêtre. La figure du collectionneur et les théories du portrait complètent cette présentation.
Tous les types de portrait sont déclinés, mais aussi les costumes, accessoires et attributs, la grande variété des techniques, matériaux et supports, ou les sujets, de même que « l’envers » du portrait, envisagé comme punition, ou utilisé pour critiquer, avec la caricature.
Cet ouvrage présente le portrait dans sa diversité, sans se limiter aux œuvres peintes, avec quelques exemples du Proche-Orient antique ou de l’Afrique actuelle. Il est complété par deux index et une bibliographie.
Son origine est rapportée par des mythes ou des légendes. Parce qu’ils se réfèrent à l’absence d’une personne ou à sa disparition, ces récits soulignent une fonction essentielle du portrait : garder le souvenir de celui qui n’est plus là, à commencer, pour les chrétiens, par le Christ ou des saints. Ils mettent aussi en avant des croyances, notamment sur son rôle de substitut. L’art funéraire et l’art religieux, relié aux notions de mémoire et célébration, éclairent sur les usages et fonctions du portrait, de la dévotion à la propagande, au désir de pérenniser le souvenir d’un ancêtre. La figure du collectionneur et les théories du portrait complètent cette présentation.
Tous les types de portrait sont déclinés, mais aussi les costumes, accessoires et attributs, la grande variété des techniques, matériaux et supports, ou les sujets, de même que « l’envers » du portrait, envisagé comme punition, ou utilisé pour critiquer, avec la caricature.
Cet ouvrage présente le portrait dans sa diversité, sans se limiter aux œuvres peintes, avec quelques exemples du Proche-Orient antique ou de l’Afrique actuelle. Il est complété par deux index et une bibliographie.